Marcy l'Etoile, France - 23 avril 2007. bioMérieux (Euronext : BIM) annonce la commercialisation du test NucliSENS EasyQ® HPV. Ce test de diagnostic moléculaire permet la mise en évidence du papillomavirus humain (HPV) dans le cadre de la surveillance du cancer du col de l’utérus.
Issu de la collaboration entre NorChip et bioMérieux, NucliSENS EasyQ® HPV utilise en effet les technologies « PreTect® HPV-Proofer » développées par NorChip et NASBA® Real-Time de bioMérieux.
Les méthodes de détection actuellement utilisées pour la surveillance du cancer du col de l’utérus utilisent le plus souvent une détection de l’ADN viral, qui ne permet pas d’évaluer de façon optimale le pouvoir oncogène du virus. Le test développé par bioMérieux est basé sur un nouveau concept, s’appuyant sur les toutes dernières découvertes dans le domaine : détecter directement l’expression des facteurs de risque oncogéniques, grâce à la détection des ARNm des protéines E6 et E7. Plusieurs publications montrent actuellement la très forte valeur médicale ajoutée de cette nouvelle approche. Cette nouveauté améliore de fait la qualité de vie des femmes en diminuant le recours à des examens et traitements invasifs.
« Ce nouveau test de diagnostic moléculaire renforce l’offre de bioMérieux en oncologie. Ce test contribue à la lutte contre le cancer en complétant de façon optimale les techniques actuelles de dépistage et de suivi du cancer du col. Ce produit renforce considérablement la valeur pour nos clients et nos prospects de notre plateforme de biologie moléculaire, NucliSENS EasyQ® » déclare Stéphane Bancel, Directeur général de bioMérieux.
NucliSENS EasyQ® HPV est le premier test d’amplification/détection en temps réel à ce niveau d’automatisation, marqué CE. Disponible en France, Hollande, Belgique, Suisse, Espagne et Autriche, il sera progressivement commercialisé dans d’autres pays, sous réserve des autorisations locales.
Papillomavirus et cancer du col de l’utérus
Un virus, le Papillomavirus Humain (HPV) est dans 99.7 % des cas à l’origine du cancer du col de l’utérus. La plupart des infections à HPV sont « transitoires » et ne conduisent pas nécessairement au développement d’un cancer. Cependant, dans un petit nombre de cas, l’infection à HPV peut évoluer vers le cancer du col de l’utérus. L’expression des oncoprotéines E6 et E7 marque le démarrage du processus et représente par conséquent un marqueur précoce d’évolution cancéreuse. Certains génotypes de l’HPV comme les 16 et 18 sont impliqués dans 70 % des cas de cancer du col.