Stratégie 2007-2012

Marcy l'Etoile, France - 17 janvier 2007. bioMérieux, acteur majeur du diagnostic in vitro, annonce aujourd'hui ses principales orientations stratégiques pour la période 2007-2012. Dans les applications cliniques, son ambition est de s'affirmer comme un acteur de référence pour les biologistes et les médecins sur certaines pathologies clés et, dans les applications industrielles, de devenir le leader de la consolidation du secteur.
 

Alain Mérieux, Président, déclare : "Notre souhait est de positionner durablement la société bioMérieux comme un acteur majeur du diagnostic in vitro, au service d’une médecine plus prédictive, préventive et personnalisée, et de contribuer ainsi à l’amélioration de la santé publique dans le monde ".

Applications cliniques
Centrée auparavant sur le laboratoire, la stratégie de bioMérieux se veut désormais orientée aussi vers les pathologies et les besoins des médecins. La société entend se concentrer sur les maladies infectieuses, notamment le sepsis, les infections nosocomiales, la tuberculose, le VIH et les hépatites, ainsi que sur les tests à forte valeur médicale pour les cancers du sein, du colon et de la prostate, et les maladies cardio-vasculaires d’urgence.

A cette fin, bioMérieux entend capitaliser sur sa maîtrise de différentes technologies complémentaires :

• en bactériologie, la société veut s’affirmer comme le leader incontournable et détenir une part de marché voisine de 40% à l’horizon 2012.
• en biologie moléculaire, bioMérieux veut devenir le leader sur le sepsis et les infections nosocomiales, et détenir en 2012 une part de marché d'environ 8% dans le diagnostic moléculaire infectieux.
• en immunoessais, la société souhaite renforcer son activité dans le Point of Care et étendre son offre de tests à forte valeur médicale.

Par ailleurs, grâce à la maîtrise de ces technologies, à l’importance de sa base installée et à son indépendance, bioMérieux entend devenir un partenaire privilégié des sociétés pharmaceutiques et biotechnologiques. Une nouvelle direction spécialisée en théragnostic (thérapeutique + diagnostic) basée à Cambridge (Massachusetts) a, pour cela, été créée en janvier 2007.

Applications industrielles
La société ambitionne d'être l’acteur de référence de la consolidation du secteur et d'y détenir une part de marché proche de 30% en 2012.

Moyens mis en oeuvre
Pour mener à bien cette stratégie, bioMérieux compte :

• poursuivre ses investissements en matière de R&D, afin de continuer à nourrir la croissance organique de la société.
  optimiser l'efficacité de son réseau commercial, en particulier aux Etats-Unis et au Japon, grâce à la création d’une direction commerciale Monde ; la société poursuivra l’extension de son réseau de filiales.
• mettre en place une direction mondiale de "business development", dont l'activité sera consacrée à la recherche d'accords de partenariat et de distribution, ainsi qu'à l'étude d'opportunités en matière de croissance externe. Cette direction, également basée à Cambridge (Massachusetts), s’appuiera sur les équipes de Marcy, Shanghai et Tokyo.

" Nous sommes confiants dans le succès de la mise en œuvre de cette stratégie " ajoute Stéphane Bancel, Directeur général. "La capacité d’innovation de la société, la qualité de son réseau commercial, une structure de business développement désormais mondiale, ainsi que la forte implication de ses collaborateurs constituent pour bioMérieux des atouts déterminants."

Objectifs financiers

• Chiffre d’affaires
  
  • Pour la période 2007-2012, la croissance annuelle moyenne devrait être comprise entre 7% et 9% à taux de change constants, grâce aux facteurs suivants :
    
    • R&D – pipeline actuel : 5% - 6%
    • optimisation du réseau commercial : ~1%
    • business development : 1% - 2%
  • Pour l’exercice 2007, la société anticipe un taux de croissance compris entre 6% et 7%, à taux de change constants et périmètre d'activités comparable (après cession de l’hémostase et arrêt de l’activité microplaques aux Etats-Unis).
• Marges
  
  • Stabilité de la marge brute, l’amélioration des coûts de production permettant de compenser l’érosion des prix et les marges brutes plus faibles associées aux accords de distribution
  • Amélioration progressive de la marge opérationnelle courante de 100 à 150 points de base (à taux de change constants), par rapport à celle enregistrée au 30 juin 2006 (14,4%) ; cet objectif intègre des dépenses de R&D égales ou inférieures à 13% du chiffre d’affaires, une baisse attendue des redevances perçues et les économies d’échelle résultant de la croissance des ventes.