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En Europe, les systèmes de santé, soumis à des contraintes financières, doivent faire face au vieillissement de la population, à la multiplication des maladies chroniques, aux épidémies comme le Covid-19, à l'augmentation des coûts, aux nouvelles technologies, à l'explosion des données et à la pénurie de personnel de santé. Comment le diagnostic in vitro (DIV) peut-il apporter une aide dans ce contexte ?

Le diagnostic joue un rôle capital dans la lutte contre les épidémies infectieuses mais ces outils doivent être développés suffisamment tôt pour permettre une réponse rapide et efficace. C'est là que la préparation est essentielle.

Alors que les appels à plus de prévention dans les stratégies de santé publique se multiplient, le diagnostic in vitro apparaît comme un outil majeur à toutes les étapes. Explications avec Isabelle Tongio, Directrice des Affaires publiques et gouvernementales chez bioMérieux.

Le règlement sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro au sein de l'UE (IVDR), en établissant des normes de qualité et de sécurité de haut niveau, entend garantir le bon fonctionnement du marché européen et assurer un degré élevé de protection de la santé des patients et des utilisateurs.

Grâce aux diagnostics, les systèmes de santé disposent d’informations essentielles pour aider à la prise en charge des maladies, qu’elles soient d’origine infectieuses ou non. Il est important de comprendre qu'il existe de nombreux types de tests et de méthodes de diagnostic qui soutiennent les soins de différentes manières.